1 Chapitre 1 : Les reportages
OBJECTIF : les reportages
Dans ce chapitre, on va explorer la grammaire nécessaire et le style approprié pour écrire les reportages.
Un reportage est un type de texte journalistique qui vise à informer le lecteur de manière détaillée sur un événement, une situation ou un sujet particulier. Contrairement à une simple nouvelle, qui rapporte des faits de façon succincte, le reportage se distingue par son approche descriptive et narrative, souvent enrichie d’observations personnelles du journaliste, d’entretiens avec des témoins ou des experts, et de détails qui aident le lecteur à mieux comprendre le contexte. Le reportage cherche non seulement à transmettre des informations factuelles, mais aussi à faire vivre l’expérience de l’événement au lecteur, en utilisant des descriptions vivantes et précises. Il combine ainsi rigueur de l’information et style immersif.
Objectifs d’apprentissage de Chapitre 1 :
À la fin de ce chapitre, vous serez capable de :
- Identifier les compléments d’objet direct (COD) et les compléments d’objet indirect (COI) dans des phrases simples et complexes. (Connaissance)
- Expliquer la différence entre un COD et un COI, y compris leurs fonctions respectives dans une phrase. (Compréhension)
- Utiliser correctement les pronoms compléments d’objet direct et indirect pour remplacer des compléments dans des phrases, afin de rendre celles-ci plus fluides. (Application)
- Appliquer les pronoms « y » et « en » pour remplacer les compléments appropriés et éviter les répétitions. (Application)
- Comparer l’utilisation des pronoms COD, COI, « y » et « en » en fonction du contexte et de la phrase. (Analyse)
- Analyser des phrases pour déterminer si les pronoms compléments sont utilisés correctement. (Analyse)
- Justifier vos choix de pronoms compléments dans des phrases complexes et expliquer pourquoi ces choix rendent la phrase plus claire et concise. (Évaluation)
- Rédiger un reportage d’une à deux pages en utilisant les connaissances du présent de l’indicatif, des compléments d’objet et des pronoms pour décrire un événement de manière vivante et dynamique. (Création)
GRAMMAIRE : les verbes au présent et les pronoms compléments
Il est vrai que le présent de l’indicatif n’est pas le seul temps à utiliser dans un reportage. Souvent, le journaliste (c’est vous !) combine plusieurs temps verbaux pour enrichir la narration et pour clarifier la chronologie des événements. Par exemple :
- Le passé composé est fréquemment employé pour rapporter des actions antérieures à l’événement principal, souvent dans le cadre d’explications sur les causes ou sur les faits antérieurs qui ont conduit à la situation présente.
- L’imparfait est utile pour les descriptions, comme pour décrire un contexte, une ambiance, ou pour évoquer des actions qui durent, qui étaient habituelles ou qui forment l’arrière-plan de l’événement principal.
- Le futur proche ou futur simple peut également être utilisé pour annoncer des actions imminentes ou des développements prévus, ce qui aide à donner une vision plus complète de la situation.
Dans notre cas, nous nous servirons principalement du présent de l’indicatif pour rédiger la majeure partie de notre reportage. Si vous vous trouvez à l’aise dans l’utilisation des autres temps, c’est tout à fait admissible, mais il est parfaitement possible de rédiger un reportage en utilisant uniquement le présent de l’indicatif.
Le présent de l’indicatif : Un temps polyvalent
Le présent de l’indicatif est sans doute le premier temps verbal que nous apprenons lorsque nous étudions une langue – et pour une bonne raison. Ce temps est à la fois un pilier de la grammaire et une passerelle vers une communication simple et efficace. Il permet de parler de tout ce qui est vrai ici et maintenant mais, en réalité, il va bien au-delà. Explorons ensemble les multiples facettes de ce temps fondamental.
UTILISATIONS du PRÉSENT de l’INDICATIF
Décrire une réalité actuelle
Le présent de l’indicatif sert avant tout à décrire ce qui se passe maintenant. Par exemple : « Je écris cette phrase pour expliquer le présent de l’indicatif. » Ce qui importe ici, c’est que l’action est en cours, vivante. Le présent est l’outil qui nous ancre dans l’instant présent.
Exprimer une vérité générale
Un autre usage très courant du présent est l’expression des faits généraux. Par exemple : « L’eau bout à 100 degrés Celsius. » Ici, le présent est intemporel : il exprime un fait qui ne change pas avec le temps. Cela permet de donner une aura d’universalité à nos propos, ce qui est souvent utile pour parler de concepts scientifiques, historiques ou culturels.
Le présent de narration
Vous avez peut-être déjà rencontré des histoires racontées au présent. Cela s’appelle le « présent de narration », et il est idéal pour rendre un récit plus dynamique. Plutôt que d’utiliser le passé, le narrateur emploie le présent pour rapprocher le lecteur de l’action : « Le héros entre dans la pièce, regarde autour de lui et découvre le secret. » Voici l’usage qui nous servira pour l’écriture de nos reportages.
Parler du futur proche
Une autre utilisation, souvent étonnante pour les nouveaux apprenants, est celle qui consiste à parler d’un futur très proche. Par exemple : « Demain, je pars pour Paris. » Ici, le présent nous permet de signaler un plan imminent, presque présent, tant il est proche.
Donner des instructions
Enfin, le présent de l’indicatif est très souvent employé pour donner des instructions ou des directives, comme dans un manuel ou une recette : « Vous préchauffez le four à 180 degrés, vous mélangez les ingrédients… » Le présent confère un ton direct et engageant, comme si l’auteur était là, juste à côté de vous, pour vous guider.
Les conjugaisons des verbes Réguliers au présent de l’indicatif
Pour bien maîtriser le présent, il est important de connaître les conjugaisons de différents types de verbes. Voici quelques exemples :
- Verbes du premier groupe (-er)
Exemples
Exemple : parler
je parle, tu parles, il/elle parle, nous parlons, vous parlez, ils/elles parlent
Les verbes en -er sont les plus nombreux et aussi les plus réguliers. Leur conjugaison suit une logique prévisible qui aide à poser de bonnes bases pour l’apprentissage.
- Verbes du deuxième groupe (-ir)
Exemples
Exemple : finir
je finis, tu finis, il/elle finit, nous finissons, vous finissez, ils/elles finissent
Les verbes du deuxième groupe se reconnaissent souvent par leur 2 bases, dont « -iss- » se voient au pluriel.
- Verbes du troisième groupe (tous les autres verbes)
- Les verbes du troisième groupe sont souvent un peu plus complexes, car ils regroupent à la fois des verbes réguliers et irréguliers. Voici un détail :
- Verbes réguliers en -re
Exemples
Exemple : vendre
je vends, tu vends, il/elle vend, nous vendons, vous vendez, ils/elles vendent
- Verbes réguliers en -re
- Les verbes du troisième groupe sont souvent un peu plus complexes, car ils regroupent à la fois des verbes réguliers et irréguliers. Voici un détail :
Les verbes comme vendre, perdre, et attendre suivent une conjugaison prévisible et sont considérés comme relativement réguliers parmi les verbes du troisième groupe.
-
-
- Verbes irréguliers
Exemples
Exemple : prendre
je prends, tu prends, il/elle prend, nous prenons, vous prenez, ils/elles prennent
- Verbes irréguliers
-
Les verbes irréguliers du troisième groupe, comme prendre, aller, avoir, et être, présentent des irrégularités qui nécessitent une mémorisation spécifique. Chaque verbe irrégulier a ses propres particularités, ce qui peut rendre leur apprentissage plus difficile mais aussi plus intéressant.
Voici un tableau récapitulatif des conjugaisons de quelques verbes irréguliers courants au présent de l’indicatif :
Exemples
pronom | être | avoir | aller | faire | prendre | venir | vouloir | pouvoir | devoir | boire | connaître | savoir | écrire | dire | vivre |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
je | suis | ai | vais | fais | prends | viens | veux | peux | dois | bois | connais | sais | écris | dis | vis |
tu | es | as | vas | fais | prends | viens | veux | peux | dois | bois | connais | sais | écris | dis | vis |
il/elle | est | a | va | fait | prend | vient | veut | peut | doit | boit | connaît | sait | écrit | dit | vit |
nous | sommes | avons | allons | faisons | prenons | venons | voulons | pouvons | devons | buvons | connaissons | savons | écrivons | disons | vivons |
vous | êtes | avez | allez | faites | prenez | venez | voulez | pouvez | devez | buvez | connaissez | savez | écrivez | dites | vivez |
ils/elles | sont | ont | vont | font | prennent | viennent | veulent | peuvent | doivent | boivent | connaissent | savent | écrivent | disent | vivent |
Pour vraiment maîtriser le présent de l’indicatif, rien ne vaut la pratique. Voici quelques suggestions pour vous exercer :
- Décrivez votre journée : Tous les jours, prenez quelques minutes pour écrire un petit texte qui raconte ce que vous faites. Utilisez des phrases comme : « Je me lève à sept heures, je prends mon petit-déjeuner, je vais en cours… » Cela vous permettra de vous habituer aux conjugaisons et aux différentes situations dans lesquelles le présent est utilisé.
- Racontez une histoire : Essayez d’écrire une courte histoire au présent de narration. Cela peut être une scène simple, comme un voyage à l’épicerie. Ce type d’exercice vous aidera à voir comment le présent rend l’action plus vivante et énergique.
- Observez autour de vous : Décrivez ce qui se passe autour de vous en temps réel. « Un homme traverse la rue, un chien aboie, une voiture passe… » Ces descriptions vous aideront à ancrer l’utilisation du présent dans la réalité quotidienne.
En somme, le présent de l’indicatif est un temps aussi simple qu’indispensable, capable d’exprimer la richesse de l’instant présent ou de rendre les faits universels. N’hésitez pas à jouer avec ses possibilités et à l’utiliser pour capturer la vie dans toute sa variété.
Quel est l’objectif principal du présent de l’indicatif ?
a) Exprimer une action passée
b) Exprimer une action future
c) Exprimer une action en cours ou une vérité générale
Quel présent est utilisé pour rendre une histoire plus vivante ?
a) Présent de narration
b) Présent de vérité générale
c) Présent d’habitude
Parmi les verbes suivants, lequel est irrégulier ?
a) Parler
b) Finir
c) Aller
Comment reconnaît-on souvent un verbe du deuxième groupe ?
a) Par sa terminaison en « -er »
b) Par ses d en « -issons » à la première personne du pluriel
c) Par son radical irrégulier
Pourquoi utilise-t-on le présent dans les recettes ?
a) Pour exprimer une action future
b) Pour donner des instructions de manière engageante et directe
c) Pour décrire une action passée
Conjuguez le verbe « être » au présent de l’indicatif à la troisième personne du pluriel.
Quelle est la particularité des verbes du troisième groupe ?
a) Ils sont toujours réguliers
b) Ils comportent souvent des irrégularités
c) Ils se terminent tous en -er
Utilisez le présent de l’indicatif pour décrire ce que vous faites en ce moment.
GRAMMAIRE : les compléments d’objet direct et indirect et leurs pronoms
Dans la langue française, les compléments d'objet direct (COD) et les compléments d'objet indirect (COI) jouent un rôle essentiel pour préciser l’action d’un verbe. Comprendre ces compléments et savoir les remplacer par des pronoms est crucial pour améliorer la fluidité et la précision de votre expression écrite et orale. Explorons ensemble ces compléments et leurs pronoms respectifs.
Les compléments d’objet direct (COD)
Un complément d’objet direct (COD) est un mot ou un groupe de mots qui reçoit directement l’action du verbe, sans préposition. Il répond à la question « qui ? » ou « quoi ? » (versus « à qui ? », « pour qui ? » etc.) après le verbe.
Exemples du COD
Ici, une pomme est le COD, car il répond à la question « Marie mange quoi ? ».
Les compléments d’objet direct peuvent être remplacés par des pronoms compléments d’objet direct. Voici les pronoms COD en français :
Pronom COD | Utilisation |
---|---|
me / m’ | remplace « moi » |
te / t’ | remplace « toi » |
le / l’ | remplace un nom masculin |
la / l’ | remplace un nom féminin |
nous | remplace « nous » |
vous | remplace « vous » |
les | remplace un nom au pluriel |
Exemples avec un pronom
Les compléments d’objet indirect (COI)
Un complément d’objet indirect (COI) est un mot ou un groupe de mots qui reçoit l’action du verbe de manière indirecte, en passant par une préposition (à, de, etc.). Il répond à la question « à qui ? », « à quoi ? », « de qui ? », ou « de quoi ? » après le verbe.
Exemples du COI
Ici, à sa sœur est le COI, car il répond à la question « Paul parle à qui ? ».
Les compléments d’objet indirect peuvent être remplacés par des pronoms compléments d’objet indirect. Voici les pronoms COI en français :
Pronom COI | Utilisation |
me / m’ | remplace « à/pour moi » |
te / t’ | remplace « à/pour toi » |
lui | remplace « à/pour lui » ou « à/pour elle » |
nous | remplace « à/pour nous » |
vous | remplace « à/pour vous » |
leur | remplace « à/pour eux » ou « à/pour elles » |
Exemple avec pronom
Éléments clés à retenir
Je vois Ahmed. → Ici, Ahmed est le COD car il n’y a pas de préposition. On peut remplacer Ahmed par le : Je le vois.
Je répond à Ahmed. → Ici, à Ahmed est le COI car il est introduit par la préposition à. On peut remplacer à Ahmed par lui : Je lui répond.
Les pronoms « adverbiaux » : ‘y’ et ‘en’
Les pronoms « y » et « en » sont souvent appelés pronoms adverbiaux et jouent un rôle important dans l’étude des compléments d’objet. Ils permettent de remplacer des compléments introduits par des prépositions comme « à » et « de », ajoutant ainsi de la fluidité et de la concision aux phrases. Maîtriser leur usage est essentiel pour éviter les répétitions et rendre l’expression plus naturelle.
Le Pronom « y »
« Y » est un pronom adverbial qui remplace les compléments introduits par « à » ou qui désignent un lieu.
- Remplacement de compléments de lieu :
- Je vais à Paris. → J’y vais.
- Ils sont dans le jardin. → Ils y sont.
- Remplacement de compléments d’objet indirect introduits par « à » (pas des personnes) :
- Elle pense à son travail. → Elle y pense.
- Il répond à cette question. → Il y répond.
- Attention : ne pas utiliser « y » pour les personnes :
- Je parle à Marie. → Je lui parle. (et non J’y parle).
Le Pronom « en »
« En » est un pronom adverbial qui remplace les compléments introduits par « de » et les expressions de quantité.
- Remplacement de compléments introduits par « de » :
- Je parle de mon projet. → J’en parle.
- Ils se souviennent de cette histoire. → Ils s’en souviennent.
- Remplacement de compléments de quantité :
- Il a beaucoup de livres. → Il en a beaucoup.
- Elle boit du café. → Elle en boit.
- Attention : ne pas utiliser « en » pour des personnes introduites par « de » :
- Je parle de mon frère. → Je parle de lui. (et non J’en parle).
Exemples pratiques
Nous allons au cinéma. → Nous y allons.
Elle a besoin de repos. → Elle en a besoin.
Ils pensent à leurs vacances. → Ils y pensent.
Je m’intéresse à ce film. → J’y m’intéresse.
Ils parlent de leurs projets. → Ils en parlent.
Ordre des pronoms compléments
Lorsque plusieurs pronoms sont utilisés dans une phrase, il est important de respecter l’ordre des pronoms en français. Voici l’ordre général :
- me, te, se, nous, vous
- le, la, les
- lui, leur
- y, en
Exemples
Je donne le livre à Nadra.
→ Je le lui donne.
Tu as acheté des bonbons pour les enfants.
→ Tu leur en as acheté.
Quiz : Testez vos connaissances sur les COD, COI et les pronoms compléments
Quel est le pronom complément approprié pour remplacer « la pomme » dans la phrase suivante ?
Marie mange la pomme.
a) lui
b) le
c) la
d) y
Quelle est la principale différence entre un COD et un COI ?
Répondez en une phrase.
Remplacez « à son frère » par le pronom approprié :
Paul parle à son frère.
Quelle est la bonne phrase ?
Je parle à mes amis.
a) Je les parle.
b) Je leur parle.
c) Je y parle.
Quel pronom utiliseriez-vous pour remplacer « de ce problème » ?
Nous parlons de ce problème.
a) le
b) y
c) en
Complétez la phrase avec le bon pronom :
Elle pense à ses études.
Quel est l’ordre correct des pronoms dans la phrase suivante ?
Je donne le livre à Marie.
a) Je lui le donne.
b) Je le lui donne.
c) Je le donne à elle.
Remplacez le complément par un pronom :
Ils regardent le film.
Remplacez le complément par un pronom :
Elle parle de ses projets.
Pourquoi utilise-t-on les pronoms « y » et « en » ?
a) Pour remplacer des noms de personnes uniquement.
b) Pour remplacer des compléments introduits par « à » ou « de ».
c) Pour remplacer des adjectifs.
Application pratique : Rédaction d’un reportage
Pour conclure ce chapitre, vous allez mettre en pratique vos connaissances du présent de l’indicatif, des compléments d’objet (COD/COI) et des pronoms compléments en écrivant un reportage. Un reportage est un type de texte qui décrit des événements ou des situations de manière précise et vivante. En utilisant le présent de l’indicatif pour donner une impression d’immédiateté, ainsi que les pronoms pour éviter les répétitions, vous allez écrire un texte d’une à deux pages qui relate un événement réel ou fictif. N’oubliez pas de faire attention aux compléments et de les remplacer lorsque nécessaire par des pronoms pour rendre votre texte plus fluide et naturel.
Ce travail vous permettra de mettre en pratique toutes les notions grammaticales abordées dans ce chapitre, tout en développant vos compétences en écriture narrative. Bonne écriture !
Consignes
- LONGUEUR : On dit environ 1-2 pages parce que nous avons des étudiant/es dans cette classe qui sont plutôt débutant/es, et d’autres qui sont avancé/es. Vous allez écrire une composition d’une longueur qui convient à votre niveau. Si vous avez besoin de plus d’une page, ou si vous n’arrivez pas à compléter une page entière, ne stressez pas. Ce qui compte est la qualité plutôt que la longueur.
- SUJET : Choisissez un sujet qui vous intéresse ou vous amuse. Vous pouvez raconter un évènement réel que vous avez vécu ou dont vous avez témoigné, ou vous pouvez inventer. Le genre/style est journalistique, alors pensez à dramatiser un évènement quotidien, peut-être (comme dans l’exemplaire d’une ancienne étudiante qui a raconté un moment d’aggression entre son chat et son chien, ou l’autre où un étudiant décrit une attaque de mouches chez lui). En voici un autre exemple très bref pour vous donner une idée (vous allez vouloir raconter dans ce style, mais avec plus de détail) :
- Le 10 septembre, vers 14h00, Professeure Aubrey D. Jones tombe dans l’escalier devant le bâtiment Elizabeth Hall sur le campus de WSU à Ogden. À cause de l’heure chargée, où tous les étudiants sont habituellement en train de quitter ou d’arriver sur le campus, une foule se rassemble autour de la pauvre dame, regardant la scène avec horreur. Heureusement, la chute tragique de Professeure Jones n’est pas lourde, et il n’y a pas de blessures graves, mais sa vanité est traumatisée. Tous les étudiants la regardent fixement pendant sa chute, et personne ne l’aide. <<Oui, j’ai témoigné de l’accident>>, déclare Claire Smith, étudiante en chimie. <<Oui, j’ai tout vu, et je n’ai rien fait. Enfin si, si — j’ai ri ! Et j’affirme solonnellement que je vais le raconter à tout venant.>> etc…
- ORGANISATION : Il faut que les paragraphes s’organisent de manière logique, et que les phrases suivent logiquement les unes après les autres pour raconter de manière qui rend le reportage compréhensible. La lectrice (me voilà) doit pouvoir suivre l’ordre des évènements sans difficulté. Traditionnellement, le reportage est structuré en plusieurs parties :
- une introduction qui capte l’intérêt du lecteur, une présentation du contexte,
- le développement du sujet avec des faits et témoignages,
- et une conclusion qui peut offrir une réflexion plus large ou poser des questions ouvertes.
- GRAMMAIRE : Pour raconter un évènement en style journalistique, vous allez compter énormément sur le présent, comme se fait dans l’exemplaire en haut. Si vous voulez inclure d’autres temps à certains moments pour les citations des témoins, par exemple, c’est admissible ; mais comprenez qu’un rapportage n’est pas une narration descriptive et fleurie comme dans un roman, puisque le style journalistique est assez succinct. [On va explorer le passé composé et l’imparfait lors de Chapitre 2.]
- VOCABULAIRE : va varier selon le sujet que vous choisissez!
- STYLE : comme susmentionné, le style est journalistique. Alors c’est un évènement dramatisé, mais pas du tout fleuri.
- La clarté, l’exactitude et l’objectivité sont essentielles, mais un ton plus personnel et descriptif est souvent utilisé pour rendre le sujet plus accessible et engageant. Je vous invite à ajouter un côté humoristique à votre rapportage si vous voulez. Pensez à inclure un peu de dialogue si vous voulez, par exemple des témoins de l’évènement qui racontent à leur tour ou donnent leurs réactions à l’évènement que vous racontez. Voyez par exemple le petit rapportage que j’ai écrit ci-dessus (dans la section « SUJET ») ou les autres exemplaires fournis sur Canvas.
D’autres détails
Référez-vous à la page sur Canvas de cette tâche (Projet d’écriture 1 : Reportage) pour des exemplaires et la rubrique.
Quelqu'un qui apprend quelque chose (une langue, par exemple).
Les différentes formes des verbes, créées à partir de la forme infinitive, dont la morphologie (les terminaisons en particulier) sont affectées par la personne (première, deuxième, troisième), le nombre (singulier ou pluriel), l'aspect temporel (passé, présent, futur), la voix (active ou passive), et le mode (indicatif, impératif, conditionnel, subjonctif).
Mode de conjugaison utilisé pour exprimer des actions ou des faits réels, vérifiables ou certains. C'est le mode le plus courant pour décrire des événements dans le présent, le passé, ou le futur.
Une forme du verbe qui indique quand une action se déroule : dans le passé, le présent, ou le futur. Les temps verbaux permettent de situer une action dans le temps.
Verbes qui se terminent en -er à l'infinitif (sauf aller). Ils sont réguliers et suivent les mêmes règles de conjugaison, comme chanter, manger, et aimer.
Verbes qui se terminent en -ir à l'infinitif et dont le participe présent se termine en -issant. Ils sont réguliers et suivent les mêmes règles de conjugaison, comme finir, choisir, et grandir.
Verbes qui ne font pas partie des premier et deuxième groupes. Ils incluent les verbes en -ir (comme venir), -oir (comme recevoir), -re (comme vendre), ainsi que les verbes irréguliers comme être et avoir. Ils ont des conjugaisons variées et souvent irrégulières.
Verbes qui ne suivent pas les règles de conjugaison des verbes réguliers. Leurs formes peuvent changer de façon imprévisible, comme être, avoir, faire, et aller.
Un mot ou groupe de mots qui reçoit directement l'action du verbe, sans préposition. Il répond à la question "quoi ?" ou "qui ?" après le verbe. Exemple : Je vois le chien (le chien est le COD).
Un mot ou groupe de mots qui reçoit l'action du verbe de manière indirecte, introduit par une préposition (généralement à ou de). Il répond à la question "à qui ?", "à quoi ?", "de qui ?", ou "de quoi ?". Exemple : Je parle à Marie (à Marie est le COI).
Un mot qui remplace un nom ou un groupe nominal pour éviter la répétition. Il peut désigner une personne, une chose, ou une idée, comme il, elle, nous, le, en, y.
Un mot qui relie un nom, un pronom, ou un groupe nominal à un autre mot pour préciser une relation de lieu, de temps, de cause, etc. Exemples : à, de, pour, avec, sans, sur.
Un pronom qui remplace un groupe introduit par une préposition et agit comme un adverbe. En français, les pronoms adverbiaux sont y (pour remplacer des compléments de lieu ou des compléments introduits par "à") et en (pour remplacer des compléments introduits par "de" ou des quantités). Exemple : Je pense à Paris → J'y pense ; J'ai besoin de sucre → J'en ai besoin.
Un groupe de mots qui indique une quantité ou une mesure. Elle peut être précise (deux kilos de pommes) ou vague (beaucoup de gens). Ces expressions sont souvent suivies de de + nom. Exemple : un peu de sucre, beaucoup d'amis.
Un mot ou groupe de mots qui complète le sens d'un verbe, d'un nom, ou d'un adjectif. Il fournit des informations supplémentaires, comme l'objet d'une action, une circonstance, un lieu, ou un temps. Par exemple, dans Je lis un livre, "un livre" est le complément du verbe "lire".
Un degré de compétence ou de maîtrise dans l'apprentissage d'une langue étrangère. Les niveaux sont souvent définis par des cadres comme le CECR (Cadre Européen Commun de Référence), qui classe les compétences de A1 (débutant) à C2 (maîtrise avancée), ou par le cadre ACTFL (American Council on the Teaching of Foreign Languages), qui classe les niveaux de compétence en Novice, Intermédiaire, Avancé, Supérieur, et Distingué, chacun étant divisé en sous-niveaux (bas, moyen, haut). Chaque niveau correspond à des capacités spécifiques en compréhension, expression orale, et écrite.